Dans la ville de Gouillons, en avril dernier, le maire de la ville fait une terrible découverte. Ce jour-là, une voiture est garée sur le bas-côté. A l’intérieur, un homme dort. D’une portière dépasse un morceau de laisse. En s’approchant, le maire découvre qu’il y a un chien au bout de la laisse. Un chien qui est mort, trainé sur plusieurs kilomètres…
Un accident ?
Réveillé par les gendarmes, l’homme est alcoolisé. Beaucoup trop pour avoir le droit de rouler. Face au tribunal, plusieurs mois plus tard, il explique qu’il n’avait pas vu que la laisse de son chien était coincée dans la portière. Il pensait que l’animal était bien dans la voiture et ne voulait pas lui faire de mal.
Le juge, quant à lui, a une autre version, racontée par un témoin. Ce dernier affirme avoir vu le conducteur descendre de sa voiture avec son chien et remonter dedans rapidement avant de redémarrer.
« Pour moi, j’étais certain que mon chien était remonté dans la voiture et qu’il était sur la banquette arrière. Je ne lui aurais jamais fait de mal. J’aimais mon chien. Il s’appelait Tuco. Je l’ai eu tout petit et je l’ai gardé lorsque nous nous sommes séparés avec mon amie, » se justifie l’homme, déjà condamné pour avoir roulé avec trop d’alcool dans le sang, dans des propos rapportés par l’Echo Républicain.
Cela ne semble pas convaincre le procureur qui explique qu’il y avait près de 8 kilomètres de traînée de sang ce jour-là et qu’il était impossible de ne pas s’en rendre compte.
Finalement, l’homme a écopé de 450 € d’amende, pour atteinte involontaire à l’intégrité d’un animal domestique et de six mois de prison avec sursis pour conduite en état d'ivresse avec récidive.
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