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Une startup crée un IRM vétérinaire innovant qui va sauver des animaux de laboratoire

husky vétérinaire radio
© Shutterstock (Photo d'illustration)

Les appareils IRM existants ne sont pas parfaitement adaptés à certains types d’animaux. Cette innovation pourrait sauver la vie de nombreux animaux grâce à la qualité des images obtenues !

Par Nathalie D'Abbadie

Publié le

Début 2020, l’école VetAgro Sup de Marcy-l’Etoile sera équipée de sa première machine IRM avec deux capteurs, un dos et un encéphale canin. Le service d’imagerie du CHU vétérinaire a attribué une concession à l’école pour les 8 années à venir.

De nouvelles perspectives pour les animaux et les vétérinaires

L’installation de cet appareil ouvre des perspectives jusqu’alors assez peu explorées, car les IRMs pour chevaux et petits rongeurs ont beau se faire relativement souvent, les images s’adaptent encore mal aux animaux de taille moyenne comme les chiens et chats.

C’est pourquoi les deux capteurs proposés avec cet appareil sont aussi importants : ils permettent d’obtenir des images de qualité grâce à leur proximité avec la zone à analyser. Or, si un capteur cervical conviendra pour tous les patients humains, ce n’est pas le cas pour toutes les espèces d’animaux qui ont des morphologies très différentes.

Des capteurs adaptés aux différents animaux

Cet IRM vétérinaire, c’est le fruit des efforts de la startup lyonnaise HawkCell, fondée en 2019 par Thomas Feuillet et Hugo Dorez, docteur en imagerie médicale. Hawkcell travaille actuellement sur d’autres capteurs dans l’objectif d’en proposer une trentaine d’ici 5 ans.

En plus d’améliorer la qualité des soins fournis aux animaux domestiques, cette technologie a pour objectif de réduire le nombre d’animaux de laboratoire utilisés comme cobayes dans les essais précliniques dans le secteur de la recherche médicale.

Hugo Dorez affirme que « ce secteur utilise 20 millions d'animaux de type chiens, cochons ou primates. » La technologie de HawkCell pourrait « réduire par un facteur trois à quatre le nombre de cobayes. Car on peut les suivre dans le temps au lieu d'en sacrifier un échantillon à chaque étape de la recherche. »

Propos recueillis par Les Echos

A lire aussi : Grâce à cette nouvelle technologie, les chiens pourraient bientôt nous parler

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1 commentaire

  • Girni21
    Girni21
    J'ai été choquée par la dernière phrase de cet article où les animaux de laboratoire sont considérés comme des échantillons ! de plus il n'est pas question de supprimer les expériences sur ces "échantillons" de laboratoire, simplement de réduire le nombre d'animaux sacrifiés. Et ça, ça n'est toujours pas tolérable !
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