Prélever et répertorier l’ADN des chiens enregistrés dans la ville de Jérusalem (Israël), voilà le pari fou que fait cette municipalité pour en finir avec les déjections canines qui jonchent les trottoirs.
Aujourd’hui, les propriétaires de chien de Jérusalem n’ont une amende que s’ils ne ramassent pas la crotte de leur chien et sont pris sur le fait par les agents municipaux. Mais cela pourrait bientôt changer, et il pourront être retrouvés même s'ils ne sont plus sur le lieu du "délit".
La municipalité prévoit de prélever des échantillons de salive sur tous les chiens répertoriés de la ville (ils seraient environ 11 000) afin de faire figurer leur ADN dans une banque de données.
Une question : comment les agents municipaux de Jérusalem comptent prélever un échantillon de salive sur 11 000 chiens ?
Une amende si le maître est retrouvé
Une fois le fichier ADN des chiens de la ville complet, les agents municipaux pourront facilement savoir qui est le "propriétaire" de la crotte de chien abandonnée sur le trottoir.
Pour comparer l’ADN de la crotte de chien avec celui du fichier ADN, il faudra tout de même effectuer un test en laboratoire et débourser 150 shekels, soit 31 euros.
Ca fait cher la crotte de chien !
Mais le coût du test ADN devrait être couvert par le coût de l’amende (salée) qui sera envoyée au propriétaire de chien indélicat qui n’aura pas ramassé les excréments de son cabot : il devra s’acquitter de la somme de 750 shekels, soit 154 euros.