Après la catastrophe nucléaire qui a frappé le Japon, une zone de 20 km autour de la centrale de Fukushima a été évacuée… Mais les animaux sont restés !
Ils n’ont pas été oubliés ni abandonnés pour autant. Le gouvernement japonais vient de lancer une opération d’évacuation des animaux domestiques qui se trouvent toujours dans les terres contaminées.
Dans l’urgence, les animaux laissés sur place
Après l’explosion d’un réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima, le 12 mars dernier, les japonais vivant aux alentours ont dû quitter leur domicile en catastrophe.
Les propriétaires de chiens ou chats n’ont pas eu le choix, ils ne pouvaient pas prendre avec eux leur animal de compagnie. Dans les maisons, beaucoup d’entre eux ont laissé les portes ouvertes et ont déversé des paquets de croquettes… Pour que leur animal survive.
Depuis la catastrophe, 3 associations japonaises se sont regroupées pour créer le JEARS (Japan Earthquake Animal Rescue and Support) et militent pour que le gouvernement les autorise à pénétrer dans la zone évacuée pour porter secours à ces animaux.
Les évacuations d’animaux ont commencé
Le gouvernement a répondu positivement a cette demande et les équipes de secours sont autorisées à entrer dans la zone interdite quelques heures par jour pour rapatrier les animaux errants.
Elles prévoient de sauver entre 100 et 200 animaux par semaine, et leurs efforts ne seront pas vains car ils estiment qu’il y a entre 5 000 et 10 000 animaux livrés à eux-mêmes dans la zone de Fukushima.
Des animaux qui vont mourir de faim et de négligence, si ce n’est pas déjà trop tard…
Les animaux secourus sont décontaminés si besoin, puis sont rendus à leurs maîtres ou placés en refuge si le maître n’est pas retrouvé. S’ils ont été fortement touchés par les radiations, les maladies et désordres génétiques dont ils risquent de souffrir sont les mêmes que pour les humains.
En revanche, pour les animaux de bétail devenus « impropres à la consommation », aucune échappatoire n’est possible : ils devront être euthanasiés.
L'association JEARS lance un appel aux dons pour les animaux de Fukushima