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Pour que les animaux cessent d’être considérés comme des objets !

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© rachel mason photography - Flickr
La rédaction

Publié le , mis à jour le

L’association 30 millions d’amis souhaite que le statut de l’animal soit enfin modernisé. Pour elle, l'animal ne doit plus recouvrir le statut d'objet.

Sous forme de pétition, les revendications de l'association et des signataires seront rapportées au garde des Sceaux, Michel Mercier.

Les animaux domestiques, des membres de la famille

En 2004, l’institut de sondage Ipsos dévoilait à l’occasion d’une enquête que 90% des français considèrent leur animal de compagnie comme un membre à part entière de leur famille.

Pour autant, alors que la France est dans l’obligation de reconnaître aux animaux domestiques leur qualité d’être sensible et doit assurer le respect de leur bien être (traité d’Amsterdam), son Code civil définit encore l’animal tel un « bien ».

L’association 30 millions d’amis note en effet « un décalage certain avec la mentalité contemporaine ; décalage qu'il est grand temps de combler. Aujourd’hui, l'animal est devenu une préoccupation sociale suffisamment forte pour que le législateur s'interroge sur une nouvelle définition de son régime juridique », a-t-elle fait savoir.

Animaux : le même statut que les mineurs ?

L’association de défense des droits des animaux souhaite que l’animal soit enfin défini juridiquement et non plus seulement à partir du Code civil, datant tout de même de 1804 !

Actuellement considérés comme des « biens meubles » cessibles sur lesquels les hommes exercent un droit de propriété, 30 millions d’amis souhaite que les animaux revêtissent les mêmes droits que les mineurs ou personne sous tutelle.

L’objectif est de donner à l’animal un statut de sujet de droit et ainsi, de le protéger tant civilement que juridiquement.

Aujourd’hui, d’après l’article 521 du Code pénal, « le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende ».

Un changement dans le régime juridique des animaux pourrait sans doute permettre de punir plus sévèrement les auteurs d’actes de cruauté à leur encontre.

Et vous les Wamiz, êtes-vous pensez-vous que les animaux ne doivent plus être légalement considérés commes des meubles ?

Publi-communiqué

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20 commentaires

  • Babycat
    Babycat
    Bien sûr ToUtOu, sa carte d'identification accompagné une photo en couleur plus l'attestation du véto qui avait implanté la puce. C'est un animal bi-couleur, dont on ne pourrait jamais trouver deux pareils. Riens de ceci n’a pas été pris en compte. C'est une très longue histoire des trois années des procédures judiciaires. Le président du tribunal lors d'une des audiences avait déclaré que, je cite: "une photo n'est pas une preuve irréfutable d'identité", donc on m'avait demandé de faire le teste ADN de la paternité. Malheureusement le père de mon animal entres temps était mort de la vieillesse. C’est une histoire des fous qui m'a complètement démoli. Ceci avait crée 60 pages des soutiens et témoignages sur plusieurs forum d'amies des animaux. C’est qui est plus choquant cet animal toujours pas re-pucée vie chez une éleveuse non déclaré et serve comme reproducteurs des animaux vendu en black. Tribunal m'a donnée une solution: 7800 € de dommage à payer et je récupère mon animal exploité depuis trois années ou je serais poursuivi à vie. D'après la loi, il est impossible qu'un objet (animal) puisse perdre son insert électronique. Pas de réponse à la lecture = pas identification = amendes et la suite.
  • Jo Benchetrit
    Jo Benchetrit
    comment est ce possible? votre vétérinaire n'en avait pas la preuve?
  • Babycat
    Babycat
    Voila ce que j’avais répondu le 05/08/2011 sur la page du http://www.clicanimaux.com/catalog/causes

    Bonjour Deborah, ce que tu as écrit est le fil conducteur de mon projet.

    Que fait un animal sur un site de vente d’objets ?

    Cela fait 10 ans que je regarde ce fléau de production des animaux à toute berzingue.

    Et pourtant, c’est si simple de l’arrêter, Oui très simple.

    Voudrais-tu t’associer à mon projet ? Le présenter à nos élus ? Le temps est bien choisi à la veille des élections ?? N’est-ce pas ?? Une fois ce projet clos et transmis a nos élus, il sera présenté sur le WEB accompagné d’une pétition. D’autres personnes seront les bienvenues.

    Un animal, malheureusement encore aujourd’hui, est considéré par la loi comme un objet
    ce qui est « NORMAL » puis qu’il est vendu par le biais des petites annonces où en vend tout et rien.

    Il y a quelques jours, j’ai entendu à la radio la responsable de la SPA de Cognac qui a constaté qu’à notre époque l’animal est devenu un objet de consommation.
    « On se l’approprie à quelques sous, puis on le jette sans regret puisque le lendemain on peut en avoir un autre pour si peu. »
    Les élus et les responsables des lois font la sourde oreille, ne veulent pas se mouiller, ils ont d’autres « chats à fouetter ».
    Il y a un temps qu’un petit « pousse » vers ce fléau a été instauré, mais c’est une goute d’eau dans la mer aujourd’hui complètement inefficace.
    Cela concerne l’obligation d’identification des animaux proposé à la vente. Mon œil !!!
    J’ai tout vérifiée à mentes reprises Ok, le N° d’identification est là.
    Y a -t- il une possibilité tout vérifier ?? J’on ai parlé avec les contrôleurs du fisc. Est-ce le N° d’identification qui l’arrêterait la prolifération des animaux sur ces sites ?? La preuve, NON !!
    Nous les simples amis des bêtes n’avons rien à perdre, alors exigeons du sérieux et VITTE. Les propositions venantes de la part de nos élus.

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