C’est dans les rues de Gyumri, en Arménie, que s’est déroulée une scène pas comme les autres. Alors que des passants marchaient tranquillement dans la rue, ils ont assisté à une scène peu commune.
Face à eux, un homme en train de trainer ce qui semble être un chien au bout d’une laisse. Mais en s’approchant un peu plus, les passants réalisent vite que ce n’est pas du tout un chien. C’est un petit ours qui aurait dû être dans la forêt avec sa maman.
Inquiets et voyant que l’ours tremble alors de peur, les passants décident de prendre quelques photos et de les envoyer à International Animal Rescue (IAR) et à la Foundation for the Preservation of Wildlife and Cultural Assets (FPWC).
Un sauvetage essentiel
Après quelques recherches, les membres de ces deux associations ont réussi à retrouver l’homme et l’ourson et à le convaincre de rendre l’animal qui n’a rien à faire au bout d’une laisse, chez un particulier. Il est d’ailleurs interdit de garder un ours chez soi en Arménie.

Lorsque l'équipe de secours a finalement récupéré l'ourson, qui a été nommé Leo, il tremblait toujours de peur. Outre le traumatisme d'être tenu en laisse, Leo avait probablement vu des chasseurs tuer sa mère juste en face de lui, ce qui a sans aucun doute été traumatisant pour lui…
« Leo était gardé comme un animal de compagnie. Mais une fois à sa taille adulte, cela n’aurait plus été possible et il aurait fini dans une cage. »
Un nouveau départ
Désormais entre de bonnes mains, Leo reçoit les soins nécessaires. Bien trop maigre, il n’était pas sûr qu’il survive dans un premier temps, mais il est aujourd’hui hors de danger.
Malheureusement, la situation de Leo est loin d'être inhabituelle. On estime que plus de 60 ours sont gardés en captivité dans toute l'Arménie - certains sont présentés comme des attractions dans les restaurants ou les endroits touristiques pour "divertir" les gens, tandis que d'autres sont cachés dans des entrepôts sombres.
Mais les choses changent lentement en Arménie, et les équipes de l'IRA et du FPWC s'efforcent de sauver autant d'ours que possible. Dans le cas de Leo, c'est internet qui a sauvé sa vie. Car sans les photos prises par les passants, jamais personne n’aurait entendu parler du pauvre Leo…
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