En colère contre son voisin qui avait écouté la musique trop fort, le quadragénaire nîmois avait saisi son propre Yorkshire pour le jeter contre les boîtes aux lettres du hall de l’immeuble, puis une nouvelle fois au sol.
Le petit chien n'avait pas survécu à la violence du choc.
Jugé mercredi 20 juin au tribunal correctionnel de Nîmes, l’homme a expliqué avoir reporté sa rage sur son animal de compagnie pour ne pas frapper son voisin, selon ses propres dires, « handicapé et alcoolique ».
Le tortionnaire a lui-même confessé être en proie à des problèmes psychiatriques. Il ajoute à la barre qu’il est orphelin de père et de mère, comme nous l’apprend le site Midi Libre.
Il aimait son chien pourtant il l'a tué
L’homme affirme que son chien lui était précieux : « Ce chien était tout pour moi, je l’avais depuis neuf ans ». Dans ce cas pourquoi l’avoir tué ?
Parce qu’il ne s’entendait pas avec ses voisins et qu’il était à bout de nerfs… La misère sociale et psychologique du prévenu aidant.
Mais les associations de protection des animaux ne l’entendent pas de cette oreille. L’Alliance anti-corrida, qui s’est constituée partie civile, la Fondation Brigitte Bardot et la SPA ont reconnu que l’homme avait des problèmes mais que cela n’expliquait pas son geste.
Les avocats de la SPA ont notamment demandé des dommages et intérêts. Le procureur de la république a demandé 18 mois de prison pour l'accusé, verdict le 4 juillet prochain.
