Après s'être consacré à la sauvegarde du bonobo en République démocratique du Congo, le comité OKA a décidé de concentrer ses objectifs sur la réhabilitation de la présence du chien en ville, notamment à Paris où les 200 000 chiens de la capitale et leurs propriétaires font face à de nombreuses restrictions. Mardi 6 juin, le comité s’est réuni avec plusieurs représentants d’associations, dont Parole de chien, pour discuter de la mission « Mon Chien, ma ville » avec Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du numérique et candidat aux législatives dans le 19ème arrondissement de Paris, sensible à la cause canine.
Que pense-t-il de la place du chien dans la société ? Le plus jeune membre du gouvernement à 33 ans a répondu en exclusivité à Wamiz.
« A Paris, il y a des contestations, des gens qui se plaignent du nombre de chiens, des crottes, du bruit, etc. Mais si on met additionne toutes les externalités négatives et toutes les externalités positives, on voit bien que la somme va vers le positif », a poursuivi le Secrétaire d’Etat en charge du numérique. Pour lui, l’action passe avant tout par les citoyens et leur pouvoir de sensibiliser leurs voisins, plus que pas les élus.
Lors de cette rencontre, Serge Belais, vétérinaire et président du comité OKA a également présenté plus en détails la mission Mon Chien, ma ville qui s’organise autour de 3 axes : le chien citoyen et l’importance de garder les rues propres en invitant les propriétaires à nettoyer les crottes, l’accès aux parcs (les parcs canins se développent lentement à Paris mais 90% des parcs de la ville restent fermés aux chiens) et l’éducation canine, directement liée à l’abandon.
Pour retrouver tous les détails de la mission, rendez-vous sur le site : monchienmaville.com
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