Le 9 Juillet 1970, une loi est promulguée pour obliger les loueurs d’immobilier de vacances à accepter la présence d’animaux dans leurs locations. Une mesure importante en faveur des animaux. Le 22 mars 2012, un législateur revient sur la loi et la modifie complètement. Et ce, dans la plus grande discrétion.
Désormais les loueurs d'immobilier de vacances pourront interdire la présence d'animaux de compagnie. Les associations s'insurgent et crient au scandale
La France, record d’Europe des abandons
Depuis de nombreuses années, les associations de protection animale se battent pour le respect et la défense des animaux, réclamant également, le changement de leur statut dans le code civil Français.
Malgré les nombreuses campagnes de communication, les vidéos chocs, les slogans poignants et les images moralisantes, le nombre d’abandons d’animaux de compagnie reste encore très élevé. C’est en effet près de 100 000 animaux qui sont délaissés chaque année, particulièrement à la veille des vacances.
Des chiffres qui font de la France, le pays numéro un en Europe d’abandons d’animaux.
Mais grâce au combat incessant des associations, ces chiffres diminuent, et l’on peut espérer que l’être humain devienne enfin un être responsable.
Modification de la loi, un pas en arrière ?
A la vue de ces chiffres, comment ne pas s’alarmer ? Comment comprendre la modification d’une loi vieille de plus de 42 ans en faveur des animaux ? Comment accepter une telle modification le mois des boums des réservations ? Il existe certainement une explication à cette modification, une explication que nous ne connaissons pas encore.
Les associations de protection animale telle la S.P.A. crie au scandale et dénonce une modification faite « en catimini » ne pouvant que renforcer les abandons de l’été.
L’abandon des animaux de compagnie ne dépend bien évidemment pas uniquement d’une loi. Quand on adopte un animal quel qu’il soit, on accepte toutes les contraintes et les responsabilités liées à l’animal. L’adoption est un engagement important et adulte que l’on prend. La modification d’une loi ne doit donc en aucun cas l’altérer.
Espérons ainsi que cette modification n'aura pas trop d'incidence sur les abandons d'animaux cet été.
