Vous connaissez tous Mambo pour sa terrible histoire : le petit Pinscher avait été torturé par des jeunes qui l’avaient incendié à l’aide d’essence. Rescapé, le chien avait trouvé une famille d’accueil : René et Dany Goizé.
Mambo avait été échappé de peu à l'euthanasie grâce...à son regard : "Le vétérinaire avait préparé la piqûre pour l'euthanasier, le chien l'a regardé de l'air de dire: je veux vivre ", explique son maître.
Ce drame avait suscité une vive émotion et l’histoire avait été largement relayée dans les médias. Diverses célébrités avaient témoigné de leur soutien au chien, en dénonçant les tortures infligées aux animaux. Hier, pour que cette histoire ne soit pas oubliée, de nombreux défenseurs de la cause animale et des personnes émues par l’histoire de Mambo avaient décidé de porter un ruban blanc en son honneur.
Cette célébrité ne plaît pas à tout le monde. L’argent récolté par les dons est en effet source d’agacement chez certains, qui qualifient Mambo de « chien le plus riche du monde ». Sa famille d’accueil s’en défend et sa maîtresse affirme avoir reversé l’argent à la SPA. De plus, les ventes du livre qu’elle vient d’écrire sur l’histoire de son chien permettront de subveniraux besoins des refuges.
Les Goizé, et plus particulièrement Madame, ont toujours milité pour les droits des animaux et cela ne changera pas avec « l’effet Mambo » :
« La fameuse nuit où ce chien a été brûlé, on m’a appelé. Après, je me suis dit : maintenant, je vais me battre, il faut que ça cesse. ».
Mambo est aujourd’hui en bonne santé :
« Mambo, moralement, il va très bien. Il est marqué, c’est sûr. On dirait qu’il porte un treillis. C’est pour cela qu’on l’appelle le petit soldat. Moralement, je ne crois pas qu’il comprenne ce qui se passe aujourd’hui, sauf qu’il en a ras-le-bol des flashes et des caméras. » déclare ses maîtres.
Certains en ont peut-être assez d’entendre parler de Mambo, mais tant que de tels actes seront perpétrés contre des animaux, l’information et les médias resteront les meilleures armes pour exprimer sa colère.
