Une jeune mineure qui jette une portée de chiots un par un dans une rivière, une femme qui enferme un chat dans une poubelle, un homme qui bat son chien dans l’ascenseur, un adolescent qui jette un chien errant d’un pont…
Toutes ces vidéos, prises à l’insu de l’acteur, ou pire, avec la complicité d’un cameraman, ont fait le tour du monde grâce au potentiel viral d’Internet.
Elles ont choqué, écœuré, provoqué la haine… Mais elles ont surtout permis à ce que les autorités et la justice fassent leur travail.
En effet, grâce au nombre de visionnages qui se multiplie par l’intermédiaire de réseaux sociaux comme Facebook et Youtube, les auteurs de ces actes de malveillance ne sont pas restés impunis bien longtemps. Il y a régulièrement quelqu’un pour démasquer l’internaute qui a posté la vidéo ou celui qui apparaît à l’image.
Mais la question est légitime, et le site 30 Millions d’amis n’a pas hésité à la poser : Faut-il montrer la cruauté animale pour la dénoncer ?
Deux écoles se confrontent sur ce point. Les premiers avancent que montrer ces images choquantes éveille les consciences. Les autres dénoncent une banalisation de la violence.
Indigner les gens pour qu’ils réagissent
Montrer les pires travers de l’homme est, pour certains, un moyen d’inciter les gens à réagir pour se battre contre ce type de comportements.
Par ailleurs, la colère citoyenne et les pétitions sont un moyen pour alerter l’Etat sur la situation actuelle concernant la maltraitance des animaux. Théoriquement, cela aide à faire avancer plus rapidement la cause animale dans la législation.
Enfin, plus il y a de monde qui visionne les images, plus l’individu qui maltraite l'animal a de chances d’être reconnu.
Donner le mauvais exemple aux idiots
En face, il y a ceux pour qui ces images sont insupportables et doivent à tout prix être censurées.
Difficile de contrôler ces vidéos qui envahissent rapidement Internet et peuvent tomber sous le regard innocent d’enfants. Imaginez le traumatisme.
D’autres avancent que ces images peuvent atterrir entre de mauvaises mains. Un simple d’esprit pourrait reproduire ce qu’il voit sur ces images pour le plaisir, ou pire, pour profiter du buzz qu’elles rencontrent. Plus concrètement on parle de banalisation de la violence.
Parlons aussi de déferlement de haine qui se retourne contre les auteurs de ces cruautés lorsqu’ils sont démasqués. Leurs coordonnées sont souvent rendues publiques et les insultes ou menaces de morts fusent, alors que c’est aux autorités compétentes de prendre en charge le dossier.
Et vous, quel est votre avis ?
