Fin avril, Dominique Grandjean, professeur à l’École Vétérinaire de Maison Alfort et chef du service vétérinaire des Pompiers de Paris, démarrait un essai avec des chiens pompiers à Paris pour leur apprendre à dépister le Covid-19.
La première phase de cette étude prend fin, et les premiers résultats sont « bluffants ».
Des séances de dépistage avec un taux de réussite de 100%
Pendant plusieurs semaines, une vingtaine de chiens travaillant déjà avec des maîtres-chiens de la gendarmerie et du service des pompiers ont été formés au dépistage du Covid-19.
A l’aide d’échantillons de sueur de patients positifs au Covid-19, les chiens ont pu apprendre à reconnaître l’odeur distinctive de la maladie parmi une sélection d’échantillons.
Dominique Granejean a affirmé auprès de France Inter :
« C'était notre grande interrogation : est-ce qu'on allait avoir une odeur spécifique de la sueur ou pas ? Là, indéniablement, on l'a et on arrive à des séances qui sont vraiment bluffantes où on fait 100%. Ça marche, ça c'est clair. Le chien peut trouver des positifs parmi des négatifs ou des blancs. Aujourd'hui, c'est ce que l'on peut affirmer. »
Un apprentissage à valider lors de la deuxième phase de l’étude
La deuxième phase se déroulera différemment : les chiens devront apprendre à reconnaître l’odeur de la maladie lorsqu’ils seront présentés avec un seul échantillon à la fois.
Si les chiens de cette étude parviennent à relever ce challenge, le dépistage par chiens renifleurs serait une façon douce et non intrusive de dépister la maladie.
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