Un an de prison ferme : c'est la peine dont a écopé un quinquagénaire dans la Nièvre. L'homme a été condamné par le Tribunal de Grande Instance de Nevers pour "sévices graves", six mois après avoir battu son chiot en pleine rue. Une décision "exemplaire" que tient à saluer la Fondation 30 Millions d'Amis, même si elle regrette que ce type de sanctions demeure si rare. Une évolution est à espérer suite à la reconnaissance au début de l'année du statut d'êtres vivants doués de sensibilité des animaux.
Battu en pleine rue
Ares, rebaptisé Bibou, était alors un chiot âgé de 5 mois. Le pauvre Malinois hurlait sous les coups de son propriétaire quand un témoin est intervenu. Celui-ci a ensuite déposé une plainte avec le soutien de la Fondation ainsi que celui de l'association Protection des Animaux de Thiernay, qui se sont toutes deux portées parties civiles. C'était en janvier dernier, et plusieurs autres témoins ont par la suite affirmé que l'animal était régulièrement battu de la sorte.
Le prévenu, qui n'a pas fait appel de son jugement, s'est également vu interdire à vie de posséder un animal.
Aujourd'hui, Bibou attend toujours au refuge de Thiernay une famille aimante qui lui fera oublier son triste passé. Il reçoit les visites régulières de l'homme qui l'a sauvé des mains de son bourreau.