Aujourd’hui, Grizz est mort. Le chien renifleur a été tué par la police à l’aéroport d’Auckland, rapporte The New Zealand Herald. L’animal se promenait librement sur le tarmac après avoir échappé à la vigilance de son maître. Une balade qui a bloqué le trafic aérien : 16 vols internationaux et domestiques ont pris du retard.
L’animal a fait courir le personnel trois heures durant. Ce dernier tentait en effet de l’attraper car les pilotes – par souci de sécurité – refusaient de décoller. «Nous avons tout essayé : de la nourriture, des jouets, d'autres chiens, mais rien n'a marché», a déclaré Mike Richards, le porte-parole de l’AVSEC. Pour cette raison, l’animal a été abattu. «Tous les efforts pour capturer le chien étaient épuisés et la compagnie aéroportuaire n'avait pas d'autre choix que de demander à la police de l’abattre», a-t-il tenté de justifier.
La mort du chien unanimement décriée
Mais cette explication n’est pas passée. Le chien formé à la détection d’explosifs travaillait auprès de son maître depuis mai et était à six mois de recevoir son diplôme. Une accumulation qui a fait que, sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes se sont indignées de la mort de Grizz : «Ça me fait pleurer. Comment ont-ils pu ?» ; «Je ne peux pas croire que la police ait tué un chien juste pour que les vols ne soient plus retardés. C’est vraiment n’importe quoi !» ; «Prison ferme pour ces assassins» etc... peut-on notamment lire sur Twitter en cliquant sur le hashtag #Grizz. Le porte-parole du groupe de protection des animaux SAFE, cité par The Guardian, a quant à lui déclaré être «consterné et perplexe». Pour lui, les autorités auraient dû user d’un pistolet tranquillisant.
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