50 % des Français possèdent soit un chat soit un chien, et pourtant, les animaux de compagnie ont été peu pris en compte dans le débat public jusqu’à présent.
A l’aube du second tour des élections municipales, où les Français vont élire les maires qui pourront agir sur le bien-être des animaux de compagnie et de leurs propriétaires, Mars Petcare propose 10 mesures phares pour redonner aux chiens et chats leur place de citoyens.

Better Cities for pets : pour plus de villes petfriendly en France !
Pendant le confinement, les animaux de compagnie ont été une source de réconfort indéniable pour leurs propriétaires. Maintenant que la France se déconfine et que les vacances d’été se profilent, de nombreux acteurs de la protection animale s’engagent pour éviter les abandons d’animaux de compagnie qui se font particulièrement nombreux pendant la période estivale.

« Avec sa mission A BETTER WORLD FOR PETS™, Mars Petcare se donne pour objectif d’agir en faveur d’un monde meilleur pour les animaux. Cela signifie des animaux heureux, en bonne santé et bien intégrés dans la société. L’intégration de l’animal en milieu urbain est un enjeu qui nous tient avec notre initiative Better Cities For Pets. Si l’environnement des villes était mieux adapté à l’animal il y aurait surement moins d’abandons. »
Donatienne du Vignau, Directrice de la Communication de Mars Petcare
Alors, comment améliorer la condition animale et ainsi lutter contre l’abandon ? Voici 10 propositions phares pour changer les choses !
Nommer un élu en charge de l’animal en ville
Tout propriétaire d’animal de compagnie citadin sait que la vie n’est pas toujours facile pour nos compagnons à quatre pattes quand ils vivent en ville !
En établissant un interlocuteur responsable du suivi de la stratégie relative au bien-être de l’animal en ville, les actions menées en faveur des propriétaires d’animaux citadins seraient centralisées et suivies par une seule et même personne. Idéal pour que les efforts soient tous bien connus et soutenus par la mairie !
Améliorer l’accès aux espaces verts en ville
En plus d’ouvrir de nouveaux espaces canins en ville, il serait bénéfique d’aménager des lieux clos dans les jardins publics, et mettre en place des créneaux horaires dédiés aux animaux de compagnie dans les parcs.
Ainsi, les animaux pourraient se dégourdir les pattes plus facilement, sans être tenus en laisse à tout moment comme cela doit être le cas aujourd’hui, et faire faire de l’exercice à leurs humains lors de ces balades plus décontractées. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups !
Faciliter l’accès aux transports en commun
Rendre les transports gratuits pour tous les animaux de compagnie serait une manière de faciliter leur intégration dans l’espace public.
De plus, en levant l’interdiction des chiens catégorisés dans les transports en commun, la gentillesse et non agressivité de ces chiens seraient visibles aux yeux de tous, et leur mauvaise réputation vouée à disparaître.

Faciliter l’accès des chiens aux établissements publics
Souvent, les chiens ne sont pas les bienvenus dans bon nombre de lieux publics. Et ce même lorsqu’il s’agit de chiens de service, qui sont autorisés dans tous les espaces publics en France !
Pour habituer le grand public à la présence de chiens dans les établissements publics, et mieux les intégrer par la même occasion, on pourrait autoriser le personnel de la mairie à venir travailler avec leurs chiens.

Mettre en place des actions concrètes pour sensibiliser le grand public au bien-être des animaux de compagnie
Un programme de sensibilisation aux animaux de compagnie pour les enfants, mené sur le temps péri/extrascolaire, permettrait d’élever de nouvelles générations de propriétaires d’animaux, respectueux et bien informés quant aux besoins de leurs propriétaires à quatre pattes.
Et dans les hôpitaux et EHPAD publics, le fait d’accueillir des animaux et de subventionner des activités de médiation animale contribuerait grandement au bien-être des personnes hospitalisées ou âgées, souvent victimes de solitude.
Enfin, pour les personnes en situation de précarité, il faudrait autoriser les chiens dans les centres d’hébergements d’urgence / Samu Social. Trop de personnes renoncent à être soignées pour rester auprès de leurs animaux, ou s’inquiètent pour leur animal pendant leurs interventions médicales.
Mener une campagne contre l’abandon des animaux
La lutte contre les abandons, c’est la clé de voûte du combat pour le bien-être des animaux de compagnie !
Chaque année, les nombreuses associations de bien-être animal prennent position contre ce terrible phénomène qui continue de prendre en ampleur.
Les mairies pourraient contribuer à cette lutte anti-abandon en réunissant les parties prenantes, et en portant des messages en faveur de la responsabilisation collective des propriétaires et des témoins d’abandon.

Promouvoir l’adoption en organisant un événement annuel en partenariat avec les refuges
Après la lutte contre l’abandon, l’encouragement de l’adoption est le deuxième combat des associations de protection animale.
En sensibilisant le public sur les bénéfices de l’adoption versus l’achat d’animaux, ainsi que la lutte contre les élevages clandestins, les mairies pourraient apporter leur pierre à l’édifice, et aider des milliers d’animaux de refuge à trouver de nouveaux foyers aimants pour la vie !

Faciliter la vie des propriétaires d’animaux en ville
Après avoir mené une étude sur les attentes et besoins des propriétaires de chiens et chats, les mairies pourraient mettre à disposition un guide sur les animaux en ville.
Cela permettrait ensuite de développer une application permettant de faire la promotion des lieux pet-friendly et des infrastructures disponibles.
Il serait aussi possible d’organiser des promenades canines ou des formations avec un éducateur canin via une délégation de service public.

Favoriser la responsabilité des possesseurs
Pour assurer la propreté de la ville qui accueille des milliers de citoyens canins, on pourrait envisager des pénalités plus lourdes en cas de non-respect de la propreté.
Cela permettrait d’améliorer le vivre ensemble sur le long terme, et d’intégrer encore davantage les animaux dans l’espace de la ville.
Et enfin, appliquons de vraies pénalités pour ceux qui abandonnent ou maltraitent leurs animaux. Les animaux sont des êtres vivants dotés de sensibilité, et méritent qu’on les protège des violences qu’ils pourraient subir !
Faire en sorte que la mairie récupère la compétence de la gestion des animaux errants
Un dispensaire vétérinaire et une cellule d’écoute ou de veille pour les cas de maltraitance permettraient à la mairie de recommencer à gérer le problème des animaux errants.
Aujourd’hui, ce travail incombe aux associations de protection animale, qui combattent ce problème du mieux qu’elles peuvent, mais sans les infrastructures de la mairie.
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Mobilisons-nous en allant voter dimanche, pour que les futurs Maires aient à cœur d’améliorer le bien-être des citoyens animaliers !
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