Des coussinets brûlés, des égratignures et un état de fatigue avancé
Un homme vient d’être relaxé par le tribunal judiciaire de la Rochelle des faits de « sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique ».
Comme le rapporte Ouest France, le quarantenaire était accusé d’avoir traîné son Husky de deux mois avec une laisse alors qu’il circulait en trottinette électrique.
Pour sa défense, le prévenu a expliqué « ne pas avoir vu » que son chiot n’arrivait pas à suivre la vitesse du NVEI.
Le vétérinaire qui a accueilli le chien en sang a conclu à un état de fatigue avancée et a également relevé des égratignures et a pu constater que les coussinets de l’animal ont été brûlés par l’accident. En revanche, aucune trace de violences habituelles n’a été relevé durant la consultation.
Le chiot va pouvoir retrouver son propriétaire
La Fondation 30 Millions d’Amis et l’association Stéphane Lamart se sont portées parties civiles et ont attaqué le propriétaire du chiot placé dans une famille d’accueil. Elles ont notamment demandé la confiscation du chien et l’interdiction de détenir un animal de compagnie à vie.
Après étude du dossier, le tribunal a jugé que les blessures du chien n’avaient pas été commises intentionnellement. De ce fait, le propriétaire va pouvoir récupérer son chien.
À l’annonce du verdict, l’association Stephane Lamart a annoncé son intention « de se battre juridiquement pour que cela n’arrive pas ».
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