Mercredi soir à Rennes, des pompiers sont intervenus pour éteindre le feu qui avait été mis à une poubelle. Mais une fois sur place, ils ont découvert un carton posé contre la poubelle : il contenait trois minuscules chatons de quelques jours à peine. Ils étaient encore en vie.
Les pompiers ont alors confié les petits félins à l’association Moustaches et Compagnie. « C’est en voulant les nettoyer à l’eau tiède que les bénévoles ont vu tomber, dans l’eau du bain, des morceaux de pattes », relate l’association sur sa page Facebook :
C’est avec effroi, en effet, que les bénévoles ont découvert que les chatons avaient été mutilés. « Ces chatons ont été attachés par une patte (une patte chacun) avec du fil de fer pendant une durée que le vétérinaire estime à au moins 24 heures », poursuit l’association. « Des morceaux ont été retrouvés dans les chairs, entourés trois fois ». La conséquence aurait pu être dramatique : la circulation sanguine a été coupée, entraînant la nécrose des pattes concernées et un début de gangrène.
Une anesthésie générale à risques
Malgré les risques que comportait l’anesthésie de si petits chatons, l’équipe de vétérinaires à laquelle l’association a fait appel n’a pas hésité : l’amputation était la seule chance de les sauver. Et c’est un exploit que les vétérinaires ont réalisé en opérant, sous anesthésie générale, ces êtres si fragiles qui ne pesaient que 120 grammes !

Aujourd’hui, les chatons se remettent doucement de leurs mésaventures. Deux d’entre eux devront vivre avec trois pattes (une patte postérieure leur ayant été retirée), tandis que le troisième n’a perdu que des phalanges. Ils pourront tous mener une vie normale. Moustaches et Compagnie l’assure : « Les animaux souffrant d’un handicap trouvent de bonnes familles, on ne compte plus le nombre de tripattes et d’aveugles adoptés ». Une plainte pour acte de cruauté envers des animaux domestiques a été déposée.
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