Baz est un adorable chat noir et blanc vivant à Gloucester en Angleterre, dont le seul malheur a été de naître avec un pelage aux motifs un peu particuliers. En effet, les tâches sur la tête du félin et sur son museau le font étrangement ressembler au dictateur Adolf Hitler.
A cause de cette ressemblance totalement accidentelle, Baz s’est attiré les foudres de voyous le weekend dernier. Sa maîtresse Kirsty Sparrow l’a cherché pendant plusieurs jours, après son étrange disparition, mais ne le retrouva que grâce à un voisin qui l’avait aperçu dans une poubelle.
Laissé à l’agonie
Le pauvre félin, blessé, s’accrochait tant bien que mal à la vie. « Je n’arrivais pas à croire l’état dans lequel il était. Son œil était tout gonflé, comme une bille ». Amené chez un vétérinaire, ce dernier a expliqué qu’il était peu probable que Baz se soit fait heurter par une voiture, car il n’avait de blessures qu’à la tête.
Baz avant d'être attaqué
L’hypothèse la plus envisageable est que quelqu’un s’en est volontairement pris à lui et l’a frappé du pied dans la tête. Et pour la maîtresse de Baz, la seule raison de ce comportement envers son chat est sa ressemblance avec Hitler, qui lui a déjà valu plusieurs réflexions.
« C’est choquant que quelqu’un ait pu faire ça »
Baz a été emmené aux urgences vétérinaires de Pets at Home, à Bristol Road, où il a pu être opéré. Son œil mutilé par les coups a dû être retiré, et au total les soins vétérinaires du chat s’élèvent à plus de 700 euros. Kirsty Sparrow s’estime toutefois chanceuse que son chat soit encore en vie. « Beaucoup de gens disent qu’il ressemble à Hitler, mais il est tellement timide et gentil », raconte-t-elle, sous le choc.
Petit à petit Baz se remet de sa mésaventure chez sa maîtresse. Mais cette dernière avoue avoir peur que cela se reproduise à nouveau. Cath, sa grand-mère qui l’a aidée et soutenue ces derniers jours, n’en revient pas non plus que quelqu’un soit capable d’infliger de telles blessures à un animal innocent, sous prétexte qu’il ressemble à Hitler. La police de Gloucester, quant à elle, cherche toujours le responsable.
