Elle sauve la vie d'un chat et est envoyée directement au tribunal !

Pour permettre à ce chat d'éviter l'euthanasie, cette employée le kidnappe à ses propriétaires. Elle doit à présent répondre de ses actes devant un juge.
Faut-il la féliciter pour avoir sauvé la vie d'un animal ou la punir pour le vol de ce dernier ? La justice s'apprête à trancher sur le cas de Rebecca Katz, 33 ans. Cette nounou gardant les deux enfants de Julie et Russell Berman, à Long Island, également propriétaires d'un chat, Tigger, âgé de 15 ans a en effet démissionné plus tôt ce mois-ci, emportant avec elle le matou de ses employeurs qui prévoyaient d'euthanasier l'animal.
"Je suis disposée à aller en prison et à dormir avec des cafards à ce sujet, car cet animal a le droit de vivre", a déclaré à The Post, Rebecca Katz ajoutant : "Ils ont mis leur chat sur le trottoir… et j'ai ramassé les ordures."
Arrêtée pour l'enlèvement du chat quelques jours plus tard après que les Berman soient allés porter plainte, elle doit comparaître devant le tribunal du comté de Nassau.
Sa maîtresse menaçait quotidiennement de faire piquer son chat
Selon elle, la famille a commencé à se plaindre du comportement du chat il y a deux ans et ce dernier souffre de problèmes d'estomac, apparemment dus à une masse qui n'a pas encore été diagnostiquée. Malgré tout, elle le juge heureux et en bonne santé. C'est pourquoi, après avoir entendu Julie Berman menacer quotidiennement le matou d'euthanasie, elle a commencé à s'inquiéter de ne pas le retrouver en se rendant à son travail le matin.
Une proposition d'adoption refusée
La jeune femme a alors proposé à ses employeurs de lui confier l'animal mais ils ont refusé. Puis, le 2 juillet, Rebecca affirme que Julie lui aurait dit: "Sentez ça. Tigger vient de vomir sur mon beau canapé… Une fois qu'il vomit sur mes beaux meubles, c'est la fin, il part, on le pique. Tigrou va chez le vétérinaire". Naïvement, Rebecca a suggéré que peut-être le vétérinaire indiquerait une nourriture plus digeste pour Tigger et Julie lui aurait répondu en souriant : "Vous pensez qu'il va faire un examen demain ? Il va l'euthanasier".
Le voler pour qu'il vive
C'est ainsi que Rebecca a un déclic : "Dans ma tête, j'ai su tout de suite que je devais sauver ce chat" ajoutant que les enfants du couple semblaient trop jeunes pour comprendre ce qui se passait. "Ils passaient en disant: 'Tigger va se faire piquer, Tigger va au paradis".
Rebecca a alors laissé un mot aux Bermans sur le comptoir de la cuisine pour expliquer son geste : "Je ne peux pas laisser cela se produire" et a filé avec Tigger dans les bras. Les maîtres de Tigger lui ont alors envoyé le SMS suivant : "Tu n'avais pas le droit de le prendre, ramène-le ou j'appelle la police.” N'ayant pas obéi, la famille est allée porter plainte, affirmant que leur boule de poils valait 500 dollars comme l'a rapporté une source policière. La voleuse a fini par se rendre et après deux heures passées en cellule, elle a été inculpée.
Rebecca est toujours en possession du chat en attendant la décision du tribunal. Espérons que quel que soit le verdict, cet événement permette au félin, à priori encore en bonne santé, de ne pas finir euthanasié.
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