Plus d’une décennie que l’on n’avait pas aperçu le bout de ses vibrisses à l’état naturel, c’est désormais chose faite ! Un fait rarissime d’autant plus important, puisque l’on ne sait quasiment rien des chats des sables : « Il y a une véritable absence de scientifiques étudiant les chats des sables, très peu d’observations sont faites afin d’évaluer le comportement, la population, et le statut de l’espèce » a déclaré John Newby, membre de la fondation de protection du Sahara. Présents dans les déserts d’Afrique du Nord et du Sud-Ouest, ces chats sont classés comme espèce quasi-menacée.
Pour pallier ce problème, l’équipe de Shakeel Ahmed, à Abu Dhabi, ont positionné des caméras au sein du plus grand désert d’Afrique, permettant de localiser 3 individus, dont un mâle et deux femelles !

©Environment Agency - Abu Dhabi
Cette grande avancée a permis de créer une petite fiche d’identité du félin. On sait notamment qu’il préfère évoluer dans des températures comprises entre 11°C et 28°C et qu’il serait susceptible de se nourrir de petits rongeurs ou reptiles. L’espoir renaît pour les chats des sables, qui devraient, du moins la zone d’observation, bénéficier de la mise en place d’un programme de protection.
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