La bêtise humaine, une fois de plus à son apogée. «La bête volait contre les murs, on aurait dit un ballon, c’était vraiment un jeu pour eux», a confié un témoin de la scène d’horreur qui s’est déroulée le 24 juin 2015 dans le garage d’une habitation de Saint-Nicolas, cité par L’avenir.net. Agacé par la présence répétée du chat d’une voisine chez lui, l’homme a vu rouge. Pétant littéralement un plomb, il aurait alors donné plusieurs violents coups de pied au félin. Des coups réitérés par un membre de sa famille également présent ce jour-là.
«Deux jours avant, il avait prévenu la propriétaire du chat qu’il traînait tout le temps dans son garage et elle lui aurait répondu “Je m’en fous”», a expliqué le traducteur lors de l’audience qui s’est tenue un peu plus tôt cette semaine.
Les accusés minimisent leurs actes
En plus de cette circonstance «atténuante» à leurs yeux, les mis en cause auraient reconnu n’avoir donné qu’un coup de pied chacun à l’animal. Celui-ci se serait ensuite enfui du garage sur ses pattes. Une version largement contredite par différents témoins qui ont plutôt affirmé que le chat était reparti en rampant après avoir été traité comme «un ballon de football».
Amende et travail d’intérêt général
Le jugement sera rendu le 28 février prochain. Pour l’heure, la substitut du procureur du roi Anne Godfrin a réclamé pour chacun des prévenus une amende de 800 € devant couvrir les 800 € de frais vétérinaires payés par la propriétaire du chat pour le soigner ainsi que 100 heures de travail. En cas de non-paiement, les accusés s’exposent à une peine de 12 mois d’emprisonnement.
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