Un ingénieur tortionnaire de chats condamné à une peine de prison ferme !

En mai et juin dernier, une quinzaine de cas de chats aux pattes mystérieusement fracturées ont été signalés dans la région de Caen (14). L’auteur des faits a été retrouvé, et condamné à une peine rare.
Le tortionnaire de ces félins a été miraculeusement retrouvé : il s’agit d’un ingénieur, décrit comme « brillant », âgé de 50 ans. Reconnu coupable d’actes de cruauté sur une quinzaine de chats, il avait été condamné lors d'un premier procès à 18 mois de prison dont 9 mois ferme, par le tribunal correctionnel de Caen. L'homme avait alors fait appel, et cela s'est retourné contre lui : il a finalement été condamné à deux ans de prison dont un seul avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve, une amende de 30 000 euros, une obligation de soins et l'interdiction de détenir un animal (son épouse, en revanche, pourra garder le chien dont elle est propriétaire).
De nombreuses associations avaient appelé les propriétaires de chats de la région de Caen à la vigilance, en mai et juin. 16 chats ayant été retrouvés avec des pattes ou des mâchoires cassées avaient alors été recensés, entre le 4 mai et le 18 juin précisément.
Les causes de cette barbarie restent incertaines
Ce terrible fait divers, qui a causé la mort de certains des chats victimes - ayant dû être euthanasiés -, est d’autant plus étonnant que le coupable a lui-même un chat et un chien qu’il ne maltraite pas. Il dit d'ailleurs le considérer comme son enfant. Père de quatre enfants, il s’agissait d’un cadre supérieur sans histoires, respecté et apprécié.
Alors pourquoi a-t-il torturé des chats, allant jusqu’à leur briser les pattes, la mâchoire et à leur déchirer la langue ? L’ingénieur lui-même ne le sait pas. « Je regrette ce que j’ai fait. J’ai fait du mal à des animaux, à des familles. Je ne pensais pas causer autant de dégâts », a-t-il déclaré au cours du procès, tout en reconnaissant sa culpabilité.
D’après une expertise psychiatrique, l’homme pourrait souffrir d’effets secondaires dus à un traitement, Requip, contre une maladie neurodégénérative. L’addiction aux jeux, des achats compulsifs ou encore une hyper-sexualité font partie des effets secondaires répertoriés de ce médicament.
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