Il y a quelques jours, une vidéo au contenu insoutenable a été mise en ligne sur le compte Facebook d'un Britannique. Les images montrent un homme en train d'asperger d'essence un chaton jeté au fond d'un sceau avant de le brûler puis le regarder agoniser lentement pendant près de deux minutes.
Une autre personne finit par éteindre les flammes en versant de l'eau sur l'animal suffocant et le corps presque sans vie du chat est à la fin de la vidéo recouvert d'un plastique.
Bouleversés, des milliers d'internautes réclament depuis des jours la suppression de cette séquence d'une insupportable cruauté, mais en vain. Alors que plus de 14 000 personnes ont publié des commentaires indignés, le réseau social refuse de censurer la vidéo estimant que son" contenu ne contrevient pas au règlement (du) site".
Pas de commentaire sadique, pas de suppression
Interrogé par le Dailymail, un porte-parole de la firme de Mark Zuckerberg explique : "les gens sont sur notre réseau social pour partager les expériences du monde qui les entoure et de cela peut résulter le partage de contenus que certains peuvent trouver bouleversant". Et d'ajouter que la vidéo aurait en revanche été supprimée si "elle avait été postée avec un commentaire sadique".
En quoi un commentaire sadique est-il plus gênant qu'une vidéo d'une cruauté sans nom ? Les internautes en colère ont bien du mal à le comprendre... Ils continuent alors de réclamer la suppression de ces images, espérant que leur nombre finira pas convaincre le réseau social d'agir.