Il s’agit là du premier cas officiellement recensé de transmission de la grippe aviaire H7N2 de chats à l’Homme. Cette souche - faiblement pathogène – a été repérée sur 45 chats résidant au sein d’un refuge de Manhattan, révèle un communiqué de presse émanant du Ministère de la Santé new yorkais qui a été repéré par le site Science Alert. Les 162 soigneurs et bénévoles s’occupant d’eux ont donc été examinés. Dans le lot, un seul souffrant : un vétérinaire qui a développé une forme bénigne du virus qui s’est montré semblable à une grippe saisonnière.
Un chat serait tombé malade après avoir ingurgité un oiseau malade ou après être resté en contact d’un autre félin malade. Entre matous, le H7N2 se propage en effet très vite surtout s’ils sont âgés ou particulièrement vulnérables. D’Animal à Homme, cette contamination est en revanche exceptionnelle… et se soigne très bien chez l’humain et le poilu ! Aussi, bien qu’il s’agisse de l’unique cas recensé, le département de la Santé de la Big Apple a appelé ses concitoyens à la prudence : ces derniers doivent surveiller l’état de santé de leurs compagnons, ne pas hésiter à les emmener chez le vétérinaire au moindre symptôme leur semblant suspect et continuer de prendre soin d’eux sans céder à la panique ni aux sirènes de l’abandon.
Une enquête sur la transmission de la grippe aviaire à l’Homme est en cours
La perte d’énergie et d’appétit, la fièvre, la toux, les éternuements et écoulements nasaux et lacrymaux peuvent être des signaux d’alertes d’une grippe chez le chat. Néanmoins, comme à New York, les risques qu’un félin domestique attrape et transmette un tel virus ici sont très faibles : il faudrait qu’ils soient en contact avec des volatiles malades en permanence. C’est-à-dire : enfermés avec eux dans la même pièce ou alors, qu’ils ingèrent un spécimen contaminé et vous lèche ensuite le visage. Bref, autant dire que ce concours de circonstances est quasi impossible, à moins qu’ils vivent dans une ferme où toutes les bêtes sont malades et mangent l’une d’elles.
Les autorités sanitaires ont toutefois annoncé leur volonté de poursuivre leur enquête. Elles veulent s’assurer de la rareté de cet événement et être sûres de ne passer à côté d’aucun nouveau cas.
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