Fa-Raon et Kléopatre, les chats qui règnent sur l’hôtel Bristol

Premier hôtel à avoir obtenu la prestigieuse distinction de « Palace », le Bristol Paris est aussi le premier établissement de luxe de la capitale à compter deux chats parmi les membres de son personnel.

Par Elisa Gorins

Publié le 13/09/16 12:30

Il s’appelle Fa-Raon et, comme son nom l’indique, il est un petit roi. Son royaume ? L’hôtel Bristol, situé au cœur du 8^ème arrondissement de Paris, dans l’élégante rue du Faubourg Saint-Honoré, à deux pas des Champs-Elysées. Depuis 2010, ce magnifique Sacré de Birmanie règne en maître sur cet établissement qui, depuis 1925, est un havre de paix et de luxe pour les touristes venus du monde entier. Le luxe, Fa-Raon, connaît : du comptoir de la conciergerie à la réception, des salons aux massifs du Jardin à la Française, le royal minet est chez lui partout. Pour son sixième anniversaire, il a même reçu un trône : un magnifique fauteuil de la Maison Taillardat.

Fa-Raon célèbre ses six ans - © Hotel Le Bristol Paris

Une volonté de la Direction

Si Fa-Raon est un résident permanent du Bristol Paris, ce n’est pas un hasard : contrairement aux chats errants qui viennent souvent se servir dans les poubelles des hôtels méditerranéens sans qu’on les y ait invité, lui a été choisi : sa présence était en effet désirée par l'ancien directeur de l’hôtel, Didier Lecalvez, dont les parents avaient toujours eu des chats de cette race. L'ex-PDG du Bristol Paris s’est également inspiré de l’hôtel Savoy, qui, à Londres, ajoutait un chat en porcelaine pour ne jamais avoir une table de treize personnes. Le Bristol Paris est ainsi devenu un hôtel cat-friendly, qui accepte également les animaux de ses clients.

Au Bristol Paris, les chats sont réceptionnistes - ©Hotel Le Bristol Paris

Kléopatre, une reine pour un roi

Devenu la mascotte de l’établissement, le Sacré de Birmanie a été rejoint par une petite femelle de la même race quatre ans plus tard : Kléopatre. Décrite comme « tendre, câline, joueuse et délicate » par la Direction du Bristol, la sublime chatte aux yeux bleus aurait « tout de suite su se faire adopter par le pacha du Palace », devenant alors « la compagne idéale de celui qui, jusqu’alors, symbolisait l’unique âme féline du Bristol ».

Depuis, les deux chats mènent une vie de pachas dans les couloirs de l’hôtel, accueillant les clients chat-leureusement à la Réception et profitant de leurs caresses. Seule « ombre » au tableau : nourris aux croquettes, les deux félins n’ont pas le droit de déguster la cuisine gastronomique d’Eric Fréchon, chef trois étoiles de l’établissement. Chat c’est bien dommage (c’est une blague, évidemment) !