Les Etats-Unis viennent de mettre fin à une pratique qui a coûté la vie à plus de 3000 chats. Pendant plus de trente ans, des chats et chatons étaient utilisés pour la recherche sur la toxoplasmose, une maladie due à l’infection par un parasite. Bénigne pour la plupart des humains, cette maladie peut s’avérer dangereuse auprès des personnes au système immunitaire affaibli comme les femmes enceintes.
Seuls les chats pouvant produire des ovocytes à partir de ces parasites, leurs excréments permettaient de confirmer ou d’infirmer la contamination de la viande par la toxoplasmose. Une fois le résultat mis au jour, les félins étaient immunisés et en bonne santé… mais tout de même euthanasiés puis incinérés.
Selon l’association White Coat Waste Projet qui a révélé l’affaire en 2018, il s’agissait bel et bien d’un “abattoir à chatons”. Face à l’ampleur du scandale, l’opinion publique s’est soulevée et le Congrès a fini par réagir. Résultat : le ministère de l’Agriculture américain a annoncé le 2 avril l’interdiction de cette pratique.
Les chats étaient nourris… d’autres chats
Mais l’horreur ne s’arrêtait pas là : pendant 10 ans, et ce jusqu’en 2015, le laboratoire nourrissait ces chats avec des chiens et des chats morts importés de Chine, du Vietnam, d’Ethiopie et de Colombie… Du “cannibalisme” forcé, a qualifié l’association White Coat Waste Project.
14 chats, rescapés de ce massacre, ont été recueillis et seront adoptés par des fonctionnaires. L’ élue démocrate Dina Titus a salué la «grande victoire pour les chatons, les chats et les contribuables».
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