Accusé d'avoir torturé un chat en l'aspergant de soude caustique après l'avoir enfermé dans une cage (voir notre article), un restaurateur de Brissac-Quincé, dans le Maine-et-Loire, a été condamné par le tribunal d'Angers mardi 5 février.
Tandis que le lanceur de chat, Farid Ghilas, a écopé d'un an de prison ferme pour les sévices qu'il a infligé au chaton Oscar, l'homme âgé de 51 ans a lui été puni bien moins sévèrement.
Une condamnation insuffisante ?
Bien qu'il ait gravement blessé le pauvre chat sans défense, qui a finalement dû être euthanasié, il a été condamné à seulement 4 mois de prison avec sursis. Une peine assortie de 273 euros de dommages et intérêts pour la SPA, qui avait déposé une plainte contre lui en novembre dernier.
Cette décision provoque la colère des défenseurs des animaux, qui espéraient une condamnation bien plus sévère. Alors que la loi prévoit une peine pouvant aller jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, ils déplorent de ne jamais la voir appliquer. Comme le rapporte Ouest-France, l'association Stéphane-Lamart a décidé de faire appel du jugement.
L'affaire avait mobilisé elle aussi de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. Depuis qu'elle a été révélée, le restaurateur a été contraint de fermer sa pizzeria et de déménager.