Elle ne pourra plus jamais posséder d’animaux. Le 3 février dernier, une trentenaire a été jugée pour abandon volontaire d’animaux domestiques, privation de soins et détention de cadavres par le tribunal correctionnel de Périgueux.
Déjà condamnée en 2022
Comme le rapporte le journal Sud-Ouest, cette personne fragile est atteinte du syndrome de Noé. Ce trouble mental consiste à posséder trop d’animaux alors que l’on ne peut pas les nourrir et les soigner correctement.
Placée sous curatelle, elle avait déjà été condamnée en mars 2022 par le tribunal de police à une interdiction de détenir les animaux durant cinq ans.
Des animaux retrouvés maigres
Une sanction qui n’a pas empêché la prévenue d’accueillir de nouveaux des animaux. Des chats extrêmement maigres, des chiens séquestrés ou encore des cadavres ont été découverts dans son logement. « Je comble un vide affectif en collectionnant les animaux », a t-elle expliqué à la barre.
Outre cette interdiction de posséder des animaux, la justice a condamné la femme à une peine de cinq mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans. Si elle venait à récidiver, elle pourrait être incarcérée.
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