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Mon chien à la campagne : conseils et précautions

La rédaction

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Mon chien à la campagne : conseils et précautions

Si vous appréciez la campagne, il conviendra de choisir un endroit adapté au chien, où il pourra se promener seul, loin pour une fois des dangers de la ville. Il faudra cependant, surtout au début, veiller à ce qu’il ne puisse pas se perdre ou être confronté à des situations dangereuses. Il devra donc être bien dressé et revenir tout de suite à l’appel de son maître.

Les dangers, à la campagne, sont surtout liés à la présence d’animaux sauvages, d’insectes ou de plantes ainsi qu’au relief du terrain. Un chien, rencontrant un animal sauvage au cours d’une promenade, peut réagir soit en attaquant, soit en prenant la fuite, deux réactions qui peuvent s’avérer délicates si son maître n’est pas près de lui.

Il peut en effet, dans le premier cas, être gravement blessé et dans le second, s’égarer, pris de peur. Certains animaux, de plus, sont dangereux, de par leur nature même. C’est le cas des serpents venimeux ou des porcs épics dont les piquants peuvent infliger de graves blessures.

Les insectes, plus petits, peuvent être tout aussi redoutables, comme par exemple les guêpes, les abeilles et les chenilles processionnaires. La piqûre de ces insectes ou leurs propriétés urticantes, en cas d’ingestion, peuvent provoquer une rapide inflammation de la gorge et de la langue, empêchant l’animal de respirer. Si une telle chose arrivait à votre chien, il faudrait d’urgence le conduire chez un vétérinaire pour procéder à l’injection d’un anti-inflammatoire à effet rapide.

Les plantes peuvent aussi renfermer de véritables poisons et il faut veiller à ce qu’il n’avale rien d’urticant ou de toxique, ce qui se traduirait, entre autres, par des vomissements, des diarrhées ou des troubles nerveux. Là encore, il faudrait conduire l’animal chez le vétérinaire afin qu’il lui administre très vite le médicament adéquat, en fonction des symptômes et de la plante ingéré.

Attention aux épillets de graminées dans les champs, qui se faufillent dans les narines, les oreilles ou sous la peau. Examinez régulièrement le pelage de votre chien pour détecter les tiques. Utilisez un coton imbibé d'éther pour les endormir avant de les arracher.

Il faut enfin tenir compte du relief des lieux qui peut être très accidenté, avec des ravins, des pentes abruptes ou présenter l’hiver des dangers tels que des lacs gelés ou des crevasses dissimulées par la neige.

Comme ces risques sont plus grands de nuit, pensez, surtout si vous faites du camping, à garder votre animal attaché à l’intérieur de la tente, en veillant, bien sûr, à ce qu’il ne dérange pas les autres campeurs.

A la montagne, assurez-vous que votre chien n’ait pas été piqué par une vipère, une tique ou tout autre insecte. Il est important d'emmener avec vous une trousse de secours.

Ne lui imposez pas des randonnées trop longues s’il n’en a pas l’habitude : ne surestimez pas ses capacités. Les animaux peuvent eux aussi souffrir de l’altitude. Enfin, attention aux insolations ! Évitez de vous promener aux heures les plus chaudes et n’oubliez pas de faire boire régulièrement votre chien.

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