Un chien peut-il être dominant, un chien peut-il être soumis?

Tien ça n'est pas du tout le cas ici.

http://opac.invs.sante.fr/doc_num.php?explnum_id=7043

Après c'est surtout une histoire de population et de comment a été faite l'étude j'imagine.

Pour les mushers tu as un début de réponse avec Lance Mackey :"On a un chenil de 60 chiens, une maison sans électricité ni eau courante, ce type de vie te garde en forme… Pas de secret, je suis le roi de la junk food, j’ignore ce que diéte veut dire dans mon cas, je patine, je pédale, je skie avec mes chiens… Ma manière de fonctionner est relativement simple : je sors le matin, et j’observe mon chenil.. si leur attitude est bonne, si ils courent dans leur rond de chaîne, ou s’ils restent couchés dans leur niche, ou s’ils ont la tête basse, tout ces signes me disent ce que je vais faire aujourd’hui. Les gens me demandent ce que je vais faire demain, je ne sais pas la plupart du temps jusqu’à ce que je vois mes chiens ! je ne fais suivre aucune pattern à mes chiens, quand on va en course ils savent pas si ça va être un 10 ou un 100 miles."

Tes data sont intéressantes, et semblent confirmer ce que plusieurs affirment, soit que les statistiques de morsures sont directement proprtionnelles à la popularité des races de chiens (les modes). En effet au Canada, le chien nordique est très très populaire.

Ce que j'aurais peut-être envie d'ajouter, car le débat tire probablement à sa fin, mais vous gênez pas je tiens pas à avoir le dernier mot...

Vous savez, je comprends entièrement Humeur-de-Chien, et son rôle dans l'écosphère canin est hyper important. Je tiens à te dire que Sana ne souffre pas du tout de... 2 choses. Le fait que moi aussi je perçoive souvent certains comportements comme des manifestations de dominance (tu préfère ascendance) ou soumission. Je crois que le chien possède cet instinct tout du moins. Et qu'une partie de sa vie se passe à ressentir l'un ou l'autre, et à s'adapter en conséquence de. Donc ça me fait sourciller quand on réfère à ça comme un mythe. Et elle ne souffre pas de mon admiration pour Cesar Millan.

Sana mange systématiquement avant moi. Je suis souvent au sol avec elle. Je ramassais ses dégats devant elle. Je lui bloque mon sofa, car elle est un peu trop envahissante, mais c'est tout. Comme il existe des situations où je préfère nettement qu'elle s'asseoit et attende mon signal, je lui enseigne à attendre le signal. Ça demande des répétitions, donc là je dois exagérer un peu. Rien à voir avec c't'histoire de dominance. Avec une laisse rétractable mal clippée sur un coin de rue, ça peut carrément lui sauver la vie.

Je ne maitrise pas vraiment le toucher avec les doigts, donc je ne l'utilise pas. Il sert comme le "Chhht" à déconcentrer le chien. Mais plutôt que de la frapper avec mes doigts, et qu'elle n'y comprenne strictement rien, comme elle est super obéissante de nature de toute façon, la seule technique que j'utilise c'est le Chhht. Je suis malhabile. Si je ne maitrise pas le toucher avec les doigts, encore moins le coup de pied. Ça pour moi, c'est jamais.

Ce que je retiens de César, c'est qu'à tout moment, j'ai droit à la forcer à changer d'idée. Point. Pour moi, j'y arrive la grande majorité du temps, juste avec le Chhht. Je peux la garder libre, en ville, lui faire rencontrer un chat, la forcer à rester calme et donc lui enseigner l'extreme délicatesse avec les petits. J'veux rien savoir qu'elle apprenne ça par essai/erreurs. Bien des chiens sont très craintifs au parc, et j'apprécie beaucoup qu'elle soit hyper délicate avec eux. C'est trop dommage ces petits toutous si mal dans leur peau et qui apprennent à se construire une confiance en eux. Donc pour ça, j'ai ma laisse psychologique, le Chht et le non. Pas besoin de lui toucher, et elle réagit dans les secondes qui suivent.

Alors, il est où le problème? J'aime beaucoup cette diversité d'approches, où on peut cueillir ceci de celui-ci, et celà de celui-là.

All in all, c'est vraiment vous autres, la nouvelle vague qui m'avez le plus aidé, vous exagérez un peu, mais je vous aime bien ;)

J'aurais peut-être raté en partie mon éducation sans l'approche par renforcement positif.