Sournoise et asymptomatique, et donc encore plus effrayante, la dirofilariose est présente dans les zones à moustiques, notamment dans les régions humides (étangs, marais) à climat doux ou chaud. C’est un banal moustique qui est responsable de la transmission du parasite frappant les chats, même s’ils sont protégés par un épais manteau.
En piquant, les moustiques inoculent sous la peau du chat une larve qui rejoint le circuit veineux périphérique et s’installe en quelques mois dans les artères pulmonaires et le cœur, pour se développer, pouvant parfois devenir un ver long de 30 cm.
Les chats ne présentent souvent aucun signe clinique apparent. Dans certains cas, ils peuvent avoir des vomissements, des diarrhées ou de la toux. En somme, des symptômes communs à des centaines d’autres maladies. Les attaques sont parfois si soudaines que le diagnostic de filariose cardio-pulmonaire n’est possible qu’au moment de l’autopsie, si elle est pratiquée.
Des médicaments préventifs pour son chat
Pour protéger les chats, il suffit de commencer par s’assurer de l’absence du parasite grâce à un test sanguin spécial, puis d’administrer tous les mois des médicaments préventifs, de début mai à début décembre dans les zones les moins infestées par les moustiques, ou toute l’année dans les régions à risque, comme le pourtour du bassin méditerranéen.
Ces médicaments, dérivés de l’ivermectine, s’administrent par voie buccale et se présentent sous forme de comprimés, souvent très appréciés, à mettre sur la langue. La nouveauté vient de la sélamectine et de la moxidectine associée à l’imidacloprid, qui présentent l’avantage, par rapport aux autres produits, de pouvoir s’appliquer localement entre les omoplates et d’être absorbés par voie transcutanée.
La prophylaxie de la dirofilariose est incontournable pour le chat, car il n’existe pas de traitement spécifique pour cette maladie.
Parasites du chat
